HABITAT - L'avenir de nos maisons se trouve peut-être dans les océans ou dans les champs. Les algues et les plantes inspirent en effet les architectes du monde entier. Avec un double objectif : limiter notamment les émissions de gaz à effet de serre et économiser de l'énergie. Il existe déjà 500.000 de ces constructions à base de matières végétales en France.
Il ne s'agit pas d'habiter dans la maison de paille des trois petits cochons. Mais bel et bien de vivre dans des constructions robustes. Sauf qu'à la place de béton, les murs sont à base de matières végétales. Les architectes en raffolent. Au point que cette révolution de l'"habitat végétal" est déjà en marche : en France, 500.000 maisons sont ainsi construites à base de chanvre, petit épeautre, algues ou riz. Et une construction sur 10 intègre désormais des matériaux végétaux.
L'avantage de ces matériaux : une bien meilleure isolation, donc une économie de chauffage et d'énergie, et une émission de gaz à effets de serre limitées. Leur bémol : un coût très élevé. En Vendée, la maison de Dominique Briffaud lui est ainsi revenue à 1.700 euros le m2, soit 200 euros de plus qu'une habitation classique. Un investissement qui sera néanmoins rentabilisé à terme, avec en plus la satisfaction de protéger la planète.